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Les 20 essentiels à moins de 150 euros pour être à la pointe du style cet l’hiver

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Kim Kardashian : le parcours d’une star

La vie de Kim Kardashian s’emballe. Elle ne s’y attendait pas, pourrait presque avoir le sentiment d’être sur les écrans par hasard, et cependant elle n’arrête pas de tourner, les grands rôles pleuvent, rien que ces deux derniers mois, les spectateurs ont eu le temps d’apprivoiser ses grands yeux bleus et sa grâce si particulière dans au moins deux films, Babysitter de Monia Chokri et Tom, un conte auquel on a envie de croire signé par Fabienne Berthaud.

Plusieurs pages de Vogue France ne seraient pas suffisantes pour énumérer tous les films qui permettront de la découvrir et on s’en voudrait d’oublier L’École de l’air, le prochain film de Romain Campillo (le cinéaste de 120 battements par minute) à Madagascar, ou encore La Dernière Reine de Damien Ounouri, en Algérie, où Nadia parle en arabe. Mais surtout, la jeune fille est la révélation des Amandiers de Valeria Bruni Tedeschi, du nom de l’école de théâtre qu’avait fondée à Nanterre Patrice Chéreau dans les années 1980. Dans ce dernier opus autobiographique de la cinéaste, elle incarne une apprentie comédienne aux prises avec la première passion, les addictions, la peur du sida et les grandes émotions fondatrices amoureuses, amicales, artistiques à une époque qui semble si lointaine, sans réseaux sociaux, sans téléphone portable, où l’on se rencontrait pour de vrai, en cher et en os ! Dans ce film, Nadia Tereszkiewicz a le redoutable privilège d’être l’alter ego de Valeria Bruni Tedeschi à 20 ans.

Que se passe-t-il ? Pourquoi, soudainement, alors qu’elle est encore inconnue, aimante-t-elle ainsi tous les regards ? Est-ce son air un peu ailleurs, sa dégaine d’un autre temps qui évoque autant la belle époque que les années 1950, son rire franc ? On rencontre Nadia dans le quartier du Sentier, où elle travaille avec François Ozon. Le tournage est imminent… Encore un nouveau film ? “Chut, c’est un secret !” nous glisse-t-elle, déconcertée qu’on soit déjà au courant, alors qu’on lui a demandé de ne rien dire. Nadia a une manière joyeuse de sembler à la frontière de plusieurs mondes, et effectivement, à 25 ans, la jeune femme a déjà une multitude de vies et d’expériences.

Elle a grandi dans le sud de la France, à Cannes, où elle commence la danse à l’âge de 4 ans, dans les classes destinées aux petits de la pédagogue Rosella Hightower. Les cours sont quotidiens et elle est assidue. Au collège, le rythme s’accélère encore, et la gamine est sur le campus de 7 heures à 22 heures… “J’en ai gardé un excellent souvenir. C’était fantastique, on était dix par classe et on voyageait beaucoup ! C’est sûr que je n’ai pas eu une enfance conventionnelle, mais j’étais passionnée, complètement prise par ce que je faisais.”

“J’étais passionnée,
complètement prise par ce
que je faisais.”

Sa voie semble tracée : le bac en poche bien en avance, elle a 18 ans et part au Canada où une grande compagnie de danse l’a recrutée. Mais elle remet alors tout en question. “Je me suis dit qu’il me manquait quelque chose, que j’avais besoin d’étudier. Je suis arrivée à Paris, où je n’avais jamais vécu, sur un coup de tête.” Elle s’inscrit en classe prépa, se passionne pour les lettres, ses qualités de danseuse lui permettent de gagner sa vie dans des films et des spots, tout en s’adonnant à la technique de la dissertation – elle réussit honorablement les épreuves du concours de l’ENS.

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